02/08/2002

Un nouveau système de financements publics pour les films italiens. Voilà l’intention de la proposition de loi rédigée par Gabriella Carlucci, responsable de Forza Italia pour l’audiovisuel et Guglielmo Rositani de Alleanza Nazionale. Tout débat est désormais remis au mois de septembre mais les deux parlementaires ont déjà exprimé clairement leurs idées sur la façon de gérer les fonds que le Ministère du Spectacledestinera à l’industrie cinématographique. La nouveauté s’appelle Institut pour le Développement du Cinéma SpA qui fournira 45% du budget aux productions cinématographiques italiennes capable de trouver le restant 55%. Les critères de sélection pour les films qui pourront profiter de la subvention de l’Etat vont s’appuyer sur le curriculum et les recettes du producteur, auquel sera reconnu une rémunération égale à 10% du budget total du film. Cela veut dire que si un producteur a déblayé le box-office et récolté tous les prix avec son film précédant, il pourra recevoir le financement pour son prochain travail. Mais on considérera aussi la qualité et la valeur artistique du projet. Pour les premières œuvres sélectionnées on garantira un quota fixe.
Mais le vrai encouragement consiste en l’introduction du système de tax shelter, c'est-à-dire la proposition de détaxer le financement que les entreprises vont investir dans les nouvelles productions cinématographiques nationales. Une ample disponibilité aussi pour les coproductions européennes et l’ouverture des écoles de cinéma qu’implique l’Europe entière. D’autre thèmes prévus :
- d’ultérieures facilitations pour les exploitants qui proposent des films italiens et européens dans leurs salles ;
- une plus grande lutte contre la piraterie ;
- le rapport avec les chaînes de télévision qui devront transmettre des produits italiens et européens pour au moins le 40% ;
- la censure avec l’introduction d’un mécanisme à l’américaine d’auto-réglementation.

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