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PRODUCTION / FINANCEMENT Belgique

Clap de début pour La Salle des pas perdus

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- Roda Fawaz et Thibaut Wohlfahrt ont débuté la semaine passée à Anvers le tournage de leur premier long métrage, produit par la société liégeoise Frakas

Clap de début pour La Salle des pas perdus
Les réalisateurs Roda Fawaz (à gauche) et Thibaut Wohlfahrt

C’est lundi 4 juillet qu’a commencé à Anvers le tournage de Les pas perdus [+lire aussi :
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, premier long métrage co-réalisé par Thibaut Wohlfahrt et Roda Fawaz. Le premier, réalisateur formé à l’IAD, s’est fait remarqué avec des deux courts métrages, Ciao Bambino et La Traversée, ainsi q’un troisième court, Bruxelles-Beyrouth, co-réalisé avec Samir Youssef. C’est sur ce film qu’il rencontre le l’auteur et comédien belge d’origine libanaise Roda Fawaz, qui en tient le rôle principal. Formé lui aussi à l’IAD, et auteur de plusieurs seuls-en-scène, Roda Fawaz est connu du grand public notamment pour son rôle dans les séries belges Unité 42 et Invisible. Il sera également bientôt à l’affiche de 1985, série belge évènement coproduite par les deux chaînes publiques du pays, la RTBF et la VRT. Il jouera également dans le film.

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Dans Les pas perdus, Thibaut Wohlfahrt et Roda Fawaz posent leur caméra dans un lieu emblématique de la vie citoyenne et de la société: le tribunal. Le film suit sept trajectoires, sept personnes en quête d’identité, sept destins qui s’entrecroisent dans un Palais de Justice, le temps d’une journée. Ce récit est marqué par son unité de temps et de lieu, et une contrainte artistique forte, celle d’enchaîner 20 plans séquences, qui donneront corps à l’histoire.

Ce dispositif particulier s’inscrit dans un contexte productionnel spécifique, puisque le film fait partie des projets aidés dans le cadre du programme “productions légères” lancé il y a quelques années par le Centre du Cinéma, un soutien financier limité, accompagné de contraintes de calendrier, mais aussi d’une grande liberté artistique, puisque les projets sont sélectionnés sur base d’un traitement, et ne son pas soumis à des impératifs de diffusion. Parmi les projets déjà sortis, on retiendra Une vie démente [+lire aussi :
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d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, 7 prix lors des derniers Magritte du Cinéma dont celui du Meilleur film, Fils de Plouc [+lire aussi :
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de Lenny et Harpo Guit, sélectionné à Sundance, ou encore Aya [+lire aussi :
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de Simon Gillard Coulibaly présenté à l’ACID à Cannes.

L’une des particularités de ces projets, c’est également qu’ils mettent souvent en valeur un casting essentiellement belge, n’étant pas conditionnés aux contraintes du marché, notamment des coproductions internationales qui “obligeraient” par exemple à avoir un casting plus français. On retrouvera notamment dans Les pas perdus l’excellent comédien belge Laurent Capelluto, vu récemment dans Garçon Chiffon [+lire aussi :
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de Nicolas Maury ou Un monde [+lire aussi :
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de Laura Wandel, et qui sera à l’affiche du prochain Pierre Salvadori, La Petite Bande [+lire aussi :
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, ou encore Véronique Dumont, comédienne belge très présente au théâtre, vue au cinéma chez Nadir Moknèche, Pascal Rabaté ou Philippe Blasband, Aurélien Caeyman, la révélation de la saison 2 de la série La Trêve, ou Wim Willaert, comédien flamand très présent côté francophone (il était en janvier le loser magnifique de La Dernière Tentation des Belges [+lire aussi :
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de Jan Bucquoy).

Les pas perdus est produit par Cassandre Warnauts et Jean-Yves Roubin, pour Frakas Productions, qui vient de sortir coup sur coup trois longs métrages: La Ruche [+lire aussi :
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de Christophe Hermans, Sans soleil [+lire aussi :
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de Banu Akseki, et Entre la vie et la mort [+lire aussi :
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de Giordano Gederlini. Le film a donc reçu le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la RTBF, de Proximus, de VOO et BeTV, ainsi que de Shelter Prod (avec le soutien de Tax shelter.be et ING).

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