08/03/2022 - Pour sa 36° édition, le festival prépare une programmation qui fait la part belle à des œuvres peu mises en lumière ou inédites en Suisse

L’équipe du Festival International du film de Fribourg (FIFF), se réjouit du retour à la normale pour ce qui est du monde culturel suisse. Motivé plus que jamais à éblouir le public suisse (mais pas que), le FIFF veut, comme résumé par son directeur artistique Thierry Jobin "pointer du doigt les problématiques essentielles d’aujourd’hui ou encore nous enthousiasmer ensemble devant les talents du monde".

Avec ses 127 films en provenance de 58 pays de tous les continents, cette 36^e édition (18-27 mars) se veut ouverte au monde et prête à affronter des problématiques parfois sensibles comme la cancel culture ou la répression politique. Le FIFF se veut aussi plateforme d’avant premières avec pour cette année la présence de 5 premières mondiales, 1 internationale, 4 européennes et 47 premières suisses.

Pour ce qui est de la compétition internationale longs métrages, on peut compter sur une forte présence (la moitié des films sélectionnés) de productions ou coproductions européennes : Klondike [+lire aussi :
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interview : Maryna Er Gorbach
fiche film] (Ukraine/Turquie) de la réalisatrice ukrainienne Maryna Er Gorbach, un film coup de poing nécessaire et tristement actuel qui met en scène les tensions qui rongent l’Est de l’Ukraine ; Brighton 4th [+lire aussi :
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interview : Levan Koguashvili
fiche film] de Levan Koguashvili (Géorgie/Russie/Bulgarie/Monaco/Etats-Unis) qui met en scène un ancien champion de lutte dans une odyssée paternelle drôle et touchante ; l’émouvante coproduction entre la Belgique, la Roumanie et le Mexique La Civil [+lire aussi :
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interview : Teodora Ana Mihai
fiche film] de Teodora Ana Mihai qui raconte la lutte d’une mère pour sauver son fils qui a été kidnappé au Mexique ; la fable réaliste située dans les quartiers pauvres de Djibouti La Femme du fossoyeur [+lire aussi :
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fiche film] de Khadar Ayderus Ahmed (Finlande/Allemagne/France/Somalie) ; Last Film Show de Pan Nalin (Inde/France/Etats-Unis), qui raconte l’histoire d’un jeune cinéaste en herbe ; et Broken Keys de Jimmy Keyrouz (Liban), hymne à la liberté porté par un pianiste syrien. Le film de clôture Marcher sur l’eau [+lire aussi :
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fiche film] d’Aïssa Maïga, un documentaire tourné dans le nord du Niger, est également une coproduction européenne (France/Belgique).

La 36° édition du FIFF sera également marquée par un hommage poignant au cinéma afghan. Le cinéma afghan étant à nouveau à l’arrêt, menacé dans son histoire par le retour au pouvoir des talibans, le FIFF se mobilise et invite plusieurs cinéastes d’Afghanistan, ami.e.s du Festival à choisir des films pour eux représentatifs et essentiels de leur cinématographie nationale. Parmi ces pépites on retrouve la fiction The Orphanage [+lire aussi :
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interview : Shahrbanoo Sadat
fiche film] de la réalisatrice Shahrbanoo Sadat qui a fait sensation à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes 2019. L’Angola sera aussi à l’honneur grâce à une sélection de films choisis par le producteur angolais Jorge Cohen. Sa sélection (dix longs métrages et un programme de courts métrages) sera présentée dans le cadre de la section Nouveau territoire.

La production suisse sera quant à elle bien présente et promue dans la section Passeport suisse qui lui est dédiée. On retrouve parmi les productions et coproductions suisses sélectionnées (14 au total), la nouvelle série TV Hors Saison réalisée par Pierre Monnard (Les enfants du Platzspitz [+lire aussi :
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