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FESTIVALS / PRIX Luxembourg 2022

Le 12e Luxembourg City Film Festival reprend son ampleur et innove

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- Cette année, ni plateforme, ni formule hybride à l’horizon : du 3 au 13 mars, près d’une centaine d’œuvres tous genres confondus se bousculent au portillon des lieux de la capitale luxembourgeoise

Le 12e Luxembourg City Film Festival reprend son ampleur et innove
Atlantide de Yuri Ancarani

En mars 2020, le réputé Luxembourg City Film Festival, principale rencontre cinématographique annuelle du Grand-Duché, comptait parmi les derniers festivals européens à se tenir en présentiel avant le premier confinement. Deux ans plus tard, pour sa 12e édition, l’événement opère son grand retour, à plein régime, et fait la part belle à "la salle et la salle uniquement". Comme le dit la Ministre de la Culture Sam Tanson dans son mot d’accueil : "On quitte le canapé et on revient au cinéma – à cent pour cent !". Et comme de fait, le festival reçoit de nombreux invités prestigieux, parmi lesquels le britannique Terry Gilliam.

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En réaction à la situation insoutenable en Ukraine, le Luxembourg City Film Festival vient de retirer quatre films russes de sa programmation : Gerda de Natalya Kudryashova ainsi que trois films destinés au jeune public Blanket de Marina Moshkova, Le Roi et La Poire de Nastia Voronina, et La Princesse aux grandes jambes d’Anastasia Zhakulina. Un geste aligné sur celui du Festival de Cannes dont les organisateurs ont déclaré n’autoriser aucune délégation russe cette année. Hormis cet ajustement de dernière minute, le festival luxembourgeois peut s’enorgueillir d’une programmation particulièrement étoffée, avec en ouverture la comédie espagnole Competición oficial [+lire aussi :
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des Argentins Mariano Cohn et Gastón Duprat, qui met en scène Penelope Cruz et Antonio Banderas. Alexis Juncosa, directeur artistique, s’amuse d’ailleurs à relever que le film sera présenté devant une large délégation de représentants des principales compagnies d’exportateurs (membres du réseau Europa International) et de directeurs de festivals (réseau Europa Film Festivals) qui ne manqueront pas de retrouver leur quotidien dépeint sur un ton burlesque. La clôture pour sa part se fera avec le français Quentin Dupieux et son dernier né, Incroyable mais vrai [+lire aussi :
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, qui met en scène le duo inédit Alain Chabat et Léa Drucker.

Le festival accueille un jury d’envergure internationale présidé par le cinéaste palestinien Elia Suleiman, et compte dans ses rangs la réalisatrice et actrice britannique Ana Lily Amirpour, la comédienne québécoise Suzanne Clément, le compositeur franco-luxembourgeois André Dziezuk, la directrice de la photographie française Jeanne Lapoirie et enfin l’acteur franco-argentin Nahuel Pérez Biscayart. Les sept longs-métrages en compétition semblent tous témoigner "une grande vitalité de la scène sud-américaine et une tendance accrue à brouiller les pistes entre fiction et documentaire" : Atlantide [+lire aussi :
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de Yuri Ancarani, Jack’s Ride [+lire aussi :
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de Susana Nobre, Silent Land [+lire aussi :
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de Valentyn Vasyanovych, Prayers for the Stolen [+lire aussi :
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de Tatiana Huezo, The Cow Who Sang A Song Into The Future [+lire aussi :
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de Francisca Alegría and Hit the Road (Iran) de Panah Panahi.

Côté documentaire, le festival renouvèle ses invitations aux directeurs et programmateurs de festivals amis comme membres du jury : Elise Jalladeau (Thessaloniki Film Festival), Fabienne Moris (FID Marseille), Clément Schneider (ACID Cannes), Alex Moussa Sawadogo (Fespaco) et Christophe Mercier (Quinzaine des Réalisateurs de Cannes). Les longs-métrages 1970 [+lire aussi :
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de Tomasz Wolski, Cow [+lire aussi :
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de Andrea Arnold, Dreaming Walls [+lire aussi :
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de Maya Duverdier et Amélie Van Elmbt, Lost Flowers [+lire aussi :
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de Fabrizio Maltese, Ascension (Etats-Unis) de Jessica Kingdon et Qué será del verano (What Will Summer Bring) (Argentine) d’Ignacio Ceroi vont tous concourir pour le prix du meilleur documentaire, tandis que la sélection officielle fait la part belle à des incontournables de l’année, à l’instar d’Animals [+lire aussi :
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du belge Nabil Ben Yadir ou du dernier né de Bouli Lanners, l’intriguant Nobody Has to Know [+lire aussi :
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Si le festival demeure le grand rendez-vous de la coproduction luxembourgeoise (la section Made in/with Luxembourg compte cette année pas moins de 12 longs et 9 courts), l’événement instaure un nouveaux prix : le 2030 Award by Luxembourg Aid & Development, attribué par la Coopération luxembourgeoise à une œuvre affichant son engagement envers la lutte contre la pauvreté, l’élimination de la faim dans le monde, l’accès aux soins de santé et à l’éducation, l’égalité entre les sexes et l’accès à l’eau propre dans le monde. Pour sa part, le nouveau Label Outside the Box débute un travail de réflexion autour de la lisibilité des contenus.

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