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MONS 2021

Retour heureux en salles pour le Festival International du Film de Mons

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- Le festival était le dernier à avoir eu lieu en Belgique en 2020 avant le premier confinement, il sera le premier à avoir lieu entièrement en présentiel en 2021

Retour heureux en salles pour le Festival International du Film de Mons
Gaza mon amour de Tarzan et Arab Nasser

Le Festival International du Film de Mons vient d’annoncer sa programmation pour sa 36e édition, qui aura lieu intégralement en présentiel. Prévue traditionnellement au sortir de l’hiver, le festival aura lieu exceptionnellement cette année au début de l’été, du 9 au 16 juillet. On y retrouvera tous les marqueurs qui font l’âme du festival, une Compétition internationale, des avant-premières, des rencontres, et une mise en lumière du cinéma belge…

La Compétition Internationale présentera 10 films inédits en Belgique. Dans des genres diamétralement opposés, on découvrira ainsi Amigo [+lire aussi :
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, de l’espagnol Oscar Martin, conte horrifique à l’humour très noir passé par Sitges, la comédie dramatique My Wonderful Wanda [+lire aussi :
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interview : Bettina Oberli
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de Bettina Oberli (Suisse) ou encore le drame social serbe Father [+lire aussi :
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interview : Srdan Golubović
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de Srdan Golubovic, découvert au Panorama de la Berlinale 2020. Deux longs métrages français seront au programme, bénéficiaires du label de la Semaine de la Critique de Cannes 2020 : La Terre des Hommes [+lire aussi :
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de Naël Marandin et De l’or pour les chiens [+lire aussi :
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de Anna Cazenave Cambet. Sweat [+lire aussi :
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interview : Magnus von Horn
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du suédois Magnus Von Horn a aussi décroché le label Cannes 2020, une coproduction avec la Pologne qui suit le quotidien d’une coach de fitness clash influenceuse Instagram. Autre film polonais au rendez-vous, I Never Cry [+lire aussi :
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interview : Piotr Domalewski
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de Piotr Domalewski, vu l’année passée à la section New Directors de San Sebastian, coming of age sur fond d’immigration intra-européenne. On retiendra enfin les sélections du film russe The Whaler Boy [+lire aussi :
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interview : Philipp Yuryev
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de Philipp Yuryev (coproduit avec la Pologne et la Belgique, et gagnant du GdA Director’s Award des Giornate degli Autori de Venise l’année passée), du film kazakh Yellow Cat [+lire aussi :
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de Adilkhan Yerzhanov et du film palestinien Gaza mon amour [+lire aussi :
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, de Tarzan et Arab Nasser, coproduit avec la France, l’Allemagne, le Portugal et le Qatar, les deux passés par la section Orizzonti de la dernière édition de la Mostra de Venise.

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Le festival mettra aussi en lumière le cinéma belge (avec des longs métrages inédits et séances spéciales), et surtout, les jeunes talents du pays à travers une compétition court métrage dédiée. D’ailleurs une conférence sur les professionnelles du cinéma posera les questions "Où sont les réalisatrices dans l’histoire du cinéma ? Quelle est la place des femmes dans l’industrie du cinéma ? Quels sont les stéréotypes sexistes véhiculés dans les films et quelles sont les solutions pour en sortir ?" et projettera les courts métrages de la collection Female Gaze imaginée par Sarah Carlot Jaber, Alice Godart, Aude Verbiguié Soum, Juliette Klinke, Léa Rogliano et Salomé Richard avec le soutien du collectif Elles font des films.

Notons aussi que le festival programmera 14 films en avant-première belge, dont Un triomphe [+lire aussi :
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, d’Emmanuel Courcol, qui fera l’ouverture, et Profession du père [+lire aussi :
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de Jean-Pierre Améris qui fera la clôture. Le festival rendra également hommage à l’incontournable cinéaste Jaco Van Dormael le 11 juillet.

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