07/04/2021 - Dans son premier long-métrage, Ahmet Necdet Cupur raconte une histoire intime sur le conflit entre les générations et entre le passé et le présent

Dans un village du sud-est de la Turquie, Mahmut souhaite divorcer de sa femme, qu'il n'a épousée que récemment. Dans le même temps, sa sœur Zeynep s'inscrit au lycée et prend un travail à l'usine. Contre la volonté de son père, elle veut quitter le village et étudier à l'université. Les revendications des deux jeunes gens se retrouvent au centre d'une situation de conflit dans leur famille et leur communauté conservatrices, des milieux peu habitués à ce genre de grandes aspirations. Ces déchirements sont intimement captés par la caméra de leur grand frère Ahmet Necdet Cupur, qui a quitté le village il y a vingt ans pour poursuivre ses études, dans Les Enfants terribles [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film], qui fera sa première mondiale dans le cadre de la compétition internationale longs-métrages de Visions du Réel, et promet d'être "une histoire de collisions entre les générations, ainsi qu'entre le passé et le présent".

Avant de s'aventurer dans le monde du cinéma et de s'installer à Paris, Ahmet Necdet Cupur a travaillé trois ans en Irak et en Afghanistan pendant la guerre, en tant qu'ingénieur du génie civil. Deux ans après son arrivée en France, il obtient des financements du CNC pour le court-métrage Latin Babylon. En 2017, il termine son film et retourne dans son village en Turquie, où il tourne son premier long-métrage.

Les Enfants terribles a été produit par Delphine Morel pour TS Productions (France), Anke Petersen pour JYOTI Film (Allemagne) et Nadir Öperli pour Liman Film (Turquie). Les ventes internationales du film sont assurées par Deckert Distribution (Allemagne).

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(Traduit de l'anglais par Alexandre Rousset)