23/01/2014 - Le réalisateur, gravement malade, s'est éteint hier à Padoue, à l'âge de 57 ans. On lui doit des films à succès comme Vesna va veloce,La lingua del Santo, La giusta distanza et La sedia della felicità, qui sortira au printemps

Le réalisateur Carlo Mazzacurati est mort hier à Padoue à l'âge de 57 ans. Il était depuis quelques mois gravement malade. Parmi ses films les plus aimés du public et de la critique, on peut citer Vesna va veloce (1996), La lingua del santo (2000), La giusta distanza [+lire aussi :
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fiche film] (2007) et La Passione [+lire aussi :
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fiche film] (2010). 

Son dernier projet en date, La sedia della felicità, a été présenté en novembre au Festival de Turin, où le metteur en scène a reçu un Grand Prix pour l'ensemble de sa carrière (lire l'article). Ce film, produit par Angelo Barbagallo, arrivera dans les salles au printemps, distribué par 01.  "C'est peut-être le film le plus comique que j'aie jamais fait, avait assuré Mazzacurati. Dans les autres, il y a de l'ironie mais aussi de la tristesse. Pour une fois, j'ai voulu faire un film qui me plaise aussi en tant que spectateur".

Mazzacurati, né à Padoue en 1956, a étudié au Dams de Bologne. En 1979, il a tourné en 16mm Vagabondi, qui s'est trouvé récompensé en 1983 au festival milanais Filmmaker Doc. En 1987, son premier film de fiction, Notte Italiana,  produit par la société Sacher Film de Nanni Moretti, a remporté un Nastro d'Argento. Deux ans plus tard, Il prete bello, tiré d'un roman de Goffredo Parise, a gagné le premier prix du Festival d'Annecy. En 1992, Un'altra vita a été projeté à Venise, mais c'est l'année d'après que Mazzacurati s'est arrogé un Lion d'argent, pour Il Toro. En 2010, il a fait le documentaire Sei Venezia [+lire aussi :
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fiche film] et travaillé en tant que scénariste avec, notamment, Daniele Luchetti et Gabriele Salvatores, gagnant le Prix Solinas du meilleur scénario pour Marrakech Express.

Le ministre de la Culture italien Massimo Bray a voulu exprimer ses condoléances : "La disparition de Carlo Mazzacurati prive le cinéma italien d'une voix très originale, d'un narrateur capable de raconter avec intelligence son pays et sa précieuse identité pleine d'histoire et de mémoires face au monde globalisé". 

(Traduit de l'italien)