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Anders Thomas Jensen • Réalisateur

Humour et cruauté

par 

- Le prolifique auteur/réalisateur danois a écrit plus de 20 scénario en seulement dix ans, réalisé trois courts métrages nominés aux Oscars...

...et gagné la prestigieuse statuette pour Election Night (1998). Avec Adam’s Apples [+lire aussi :
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, il boucle une trilogie pleine de petits truands commencée avec Flickering Lights (2000) et Les bouchers [+lire aussi :
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fiche film
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(2003). Ce dernier film a également été distribué en France par EuropaCorp..

Comment vous est venu l'idée du film ?
Anders Thomas Jensen : Ces dix dernières années, j'ai vu beaucoup de films danois et j'en ai écrit quelques uns, et ils sont tous très cruels. L'idée dominante, c'était que cela serait drôle de choisir un type, de lui faire avoir un fils handicapé, de lui faire subir un inceste, de lui donner le cancer et lui faire porter toute la brutalité des dix dernières années du cinéma danois. Ça a débuté comme ça.

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Pensiez-vous à Ulrich Thomsen et Mads Mikkelsen en écrivant le scénario ? Comment travaillez-vous avec vos acteurs ?
On a toujours quelqu'un à l'esprit quand on écrit, mais on ne peut pas toujours les avoir. Dans mes trois films, j'ai pu embaucher les acteurs auxquels je songeais en écrivant. Cela a beaucoup d'avantages : ça gagne du temps et ça met la machine en route. Nous nous sommes très bien préparés et nous sommes laissé le temps d'entrer en tournage, ce qui était très agréable parce qu'une fois en tournage, le temps file vitesse grand V. Tout était prêt. Tout le monde savait quoi faire. Nous avions lu le scénario vingt fois et l'avions répété cinq fois sur le plateau. Cela laisse de la place pour l'improvisation et crée une ambiance plus détendue. Ulrich Thomsen et moi avons beaucoup discuté de son personnage. Il en fait beaucoup dans ce film, mais il n'y paraît pas parce qu'il tempère cette impression. Le matin, quand il traîne sur le plateau avant le tournage et que cinq minutes après, il change du tout au tout, c'est intense, presque trop, mais quand on remet les choses dans leur contexte, c'est parfait. C'est tout-à-fait le personnage.

Quelle réception attendez-vous, au niveau international ?
Le thème est universel. Par rapport à Flickering Lights et aux Bouchers vets, ce film devrait plus plaire que le cannibalisme et les histoires de Danois. J'espère que la réception sera bonne, mais c'est dur à prédire. Quand on s'attend à quelque chose, c'est souvent le contraire qui arrive, alors on verra bien.

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