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Paulo Branco • Producteur

Le plus européen des producteurs

par 

- Celui à qui la Cinémathèque dédiait, dès 1992, un cycle intitulé "Bravo Branco" nous a accordé une interview lors de la dernière Berlinale

Né à Lisbonne en 1950, le producteur polyvalent Paulo Branco a fait des études de chimie avant de devenir programmateur en 1974 au cinéma Olympic, dirigé par Frédéric Mitterrand. En 1979, il se lance dans la production. Aujourd'hui, il compte plus de 110 films à son actif, a travaillé avec des réalisateurs prestigieux comme Raoul Ruiz, Manoel de Oliveira, Wim Wenders, João Botelho, Chantal Akerman, Philippe Garrel, Patricia Plattner, Laurence Fereira Barbosa... Celui à qui la Cinémathèque Française dédiait, dès 1992, un hommage intitulé « Bravo Branco : au plus européen des producteurs » a élargi ses activités à la distribution. En plus de son travail de producteur à Lisbonne (Madragoa Filmes) et Paris (Gemini Films) où il est également distributeur et exportateur, il est le deuxième exploitant et distributeur de cinéma au Portugal (Atalanta Filmeset Medeia Filmes). Paulo Branco se distingue par son attachement au cinéma européen et au film d’art et d’essai. Il nous a accordé une interview lors de la Berlinale pour évoquer Andre Valente [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Catarina Ruivo
interview : Paulo Branco
fiche film
]
et sa carrière.

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Cineuropa : Combien de temps a-t-il fallu pour trouver les financements et faire ce film?
Paulo Branco : Pas longtemps. Six mois. C’est un petit budget, financé en bonne partie par des fonds portugais, comme l’ICAM et la télévision portugaise RTP. Quant aux minima garantis, je les ai pris en charge par le biais de ma société Atalanta Filmes.

Vous intervenez à tous les niveaux ?
Oui. Quant je me suis lancé dans la production en Angleterre, avec Spider Pictures, je me suis aperçu que ce système à l’américaine ne laisse pas de place aux producteurs indépendants. Là-bas, le producteur se réduit à un découvreur de talent : il n’a pas de vrai pouvoir de décision. Or le choix et la liberté sont essentiels à mes yeux.

Quel est votre degré d’intervention sur la partie artistique des films, dans le cas d’Andre Valente par exemple ?
Ça change à chaque fois. Chaque film est une aventure à part entière. Pour Andre Valente, j’ai discuté avec Catarina Ruivo après le montage, lui accordant, à elle aussi, une grande liberté et toute ma confiance. Les films sont souvent, avant tout, le fruit de rencontres.

Quelles sont selon vous les tendances du cinéma portugais ?
On ne peut pas vraiment parler de tendance dans un pays ou 8 à 10 films sont produits par an. Cependant, sur ce nombre, une bonne moitié est faîte de films de qualités, ce qui fait de notre cinéma un cinéma intéressant. Ceci étant, je me vois moins comme un producteur portugais que comme un producteur tout court...un producteur européen.

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