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Eduardo Noriega

Mes années formidables

par 

- Eduardo Noriega raconte la renaissance de la cinématographie espagnole, en revue au Festival de Pesaro

C´est l´un des symboles de la renaissance du cinéma espagnol. Eduardo Noriega, né à Santander le 1er août 1974, est le «beau» du cinéma ibérique. Mais il est surtout un personnage tenace et intelligent. Protagoniste des films d´Alejandro Amenabar (Tesis, Ouvre les yeux) et de L´échine du diable de Guillermo Del Toro, Noriega en ce moment se trouve en Italie pour accompagner le film au Festival de Pesaro, qui présente un ample panorama de productions espagnoles des dernières années.

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Comment avez-vous débuté au cinéma ?
Je suis parti pour Madrid pour apprendre l´art dramatique et j´y ai rencontré Amenabar, avec qui j´ai commencé tout de suite à travailler dans des courts-métrages. Par la suite on a réalisé Tesis, et à partir de là j´ai travaillé avec d´autre réalisateurs, Mateo Gil, Miguel Santasmases...

Au long de ces dernières années nous avons assisté à une renaissance de la cinématographie espagnole, avec des films très différents. Une situation enviable pour un acteur...
Dans les dernières années la situation du cinéma est devenue très intéressante, mais nous avons été obligé de changer de public : nous nous sommes adressés aux jeunes entre quinze et trente-cinq ans. Les films de Guillermo Del Toro, par exemple, sont un très bel exemple de fusion d´objectifs commerciaux et artistiques. Parmi les nouveaux réalisateurs il y a beaucoup de diversité et ceci permet de raconter des histoires distinctes, d´interpréter des rôles différents. Et pour les acteurs c´est parfait.

Que pensez-vous de l´expérience avec Guillermo Del Toro dans L´échine du diable ?
Tourner dans ce film a été très éprouvant, j´ai eu besoin de me concentrer beaucoup pour arriver à me préparer, pour régler la rage de ce garçon endormi et méchant, avec un côté animalesque marqué par la solitude. Je suis très satisfait du film, ainsi que du travail de préparation du personnage. On l´a beaucoup étudié, cherchant tous les côtés de sa personnalité.

Le thème de L´échine du diable ressemble beaucoup au dernier film d´Amenabar Les autres interprété par Nicole Kidman...
C´est seulement un coïncidence. Je trouve que ce n´est qu´une question d´ambiance : nous avons tous peur, nous ne savons pas comment affronter le nouveau millénaire, nous avons la sensation d´être prisonnier de ce que nous sommes, il est clair qu´au premier coup d´&#...il les histoires peuvent se ressembler.

A propos de ressemblance, vous avez tourné Ouvre les yeux avec Amenabar, le film duquel Cameron Crowe et Tom Cruise ont réalisé le remake Vanilla Sky...
Ouvre les yeux est le résultat de nombreuses discussions entre amis. On a beaucoup travaillé sur l´idée. L´opération Vanilla sky m´a semblé au contraire une opération plus commerciale, tout en introduisant une merveilleuse bande originale. Ils ont simplement reconstruit le film, sans un message réel, une copie parfaite de certaines séquences, avec la caméra dans la même position, les mêmes coupures au montage. J´ai vu le film au cinéma et j´avais la sensation de regarder deux films à la fois : le notre et celui de Crowe. En même temps je trouve positif qu´Hollywood ait choisi notre film. C´est une note de mérite, et une possibilité de faire connaître le travail qu´on est en train de faire.

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