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PRODUCERS ON THE MOVE 2019

Sereina Gabathuler • Productrice, Dschoint Ventschr

"Pendant les 8 ans qu'a duré la production de Chris The Swiss, nous n'avons jamais lâché"

par 

- La productrice suisse Sereina Gabathuler, qui travaille pour Dschoint Ventschr, parle de ses projets passés et futurs en tant que participante à Producers on the Move 2019

Sereina Gabathuler • Productrice, Dschoint Ventschr

Après une formation complète de comédienne, Sereina Gabathuler a commencé de travailler pour Dschoint Ventschr en 2008, d'abord comme interne. Elle a ensuite gravi les échelons pour devenir productrice sur des films comme Enemies in Love [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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 de Werner Schweizer (2013) ou Yenish Sounds [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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 de Karoline Arn et Martine Rieder, qui est devenu le documentaire le plus populaire au box-office suisse en 2017. Elle a ensuite produit le documentaire animé Chris the Swiss [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Anja Kofmel
fiche film
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 d'Anja Kofmel, qui a remporté trois Prix du cinéma suisse en 2019.

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Cineuropa : De quel film êtes-vous la plus fière et pourquoi ?
Sereina Gabatuler :
C'est Chris the Swiss, pour plusieurs raisons. Parce que pendant les huit ans qu'a duré la production, nous n'avons jamais lâché malgré les nombreux obstacles que nous avons dû surmonter, comme la situation politique en Croatie, une urgence médicale survenue tout au début de la production de l'animation, et bien sûr, pour le film lui-même. C'est un film très important, réalisé de manière unique. Il montre ce qui, peut être, fascine tant les hommes qu'ils finissent par prendre part à des guerres de leur propre volonté, et quel genre d'effet cette participation aura sans doute sur leur vie après la guerre, mais avant tout, c'est un film pacifiste.

Quelles sont les difficultés et les avantages qu'on trouve à produire des films dans votre pays ?
L'avantage, c'est que nous avons un système de financement solide qui recouvre également le développement, ce qui n'est pas si commun que cela, pour autant que je sache. De l'autre côté, la Suisse pays est un très petit pays, donc il y a des limites aux sommes qu'on peut recevoir des fonds publics. Et puis, ce n'est pas toujours facile pour la coproduction, notamment parce que nous avons une autre monnaie. Tout est plus cher ici qu'à l'étranger, et parfois, il y a des questions de langage qui ne simplifient pas les choses.

Qu'espérez-vous de votre participation, à Cannes, à Producers on the Move ?
J'espère que j'aurai la chance de rencontrer des gens motivés, excitants, pour élargir mon réseau, et peut-être trouver de nouveaux partenaires de coproduction possibles pour l'avenir, ou pour un des projets que je prépare en ce moment. Je suis sûre que cela sera enrichissant, de rencontrer des gens qui sont dans le même esprit que le mien, et d'en apprendre davantage sur leur travail et sur la manière dont la production fonctionne dans leurs pays.

Quels seront vos prochains projets ? 
Je suis ravie de me mettre au travail sur le nouveau projet de la réalisatrice de Chris the Swis, Anja Kofmel. Bien que nous soyons au tout début du projet, je suis convaincue que ce sera également un film extraordinaire, d'une manière qui n'a pas été vue avant, et autour d'un sujet qui nous concerne tous. Je travaille aussi sur un documentaire intitulé I Am A Bad Girl qui aborde le sujet de la parité, mais de manière plus personnelle, présenté par la célèbre écrivaine Erica Jong.

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(Traduit de l'anglais)

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