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Ruth Caleb • Productrice

"Étant jeune, je croyais ferment que je pourrais changer le monde"

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- La productrice vétéran Ruth Caleb revient sur son illustre carrière à l'occasion de Série Series

Ruth Caleb  • Productrice

Au Série Series, Cineuropa s’est entretenu avec la productrice Ruth Caleb, l’ancienne chef du département des fictions de la BBC, pour parler de son illustre carrière. 

Cineuropa : Comment avez-vous débuté votre carrière en tant que première productrice à la BBC ?
Ruth Caleb : J’ai rejoint la BBC en tant qu’assistante chef de section en contrat régional et j’ai eu l’opportunité d’occuper une variété de postes. J’ai aussi eu la chance d’être réalisatrice. Je suis passée de productrice déléguée, à productrice, et puis productrice exécutive et ai finalement fini comme chef du département des fictions pour la BBC Wales avant d’occuper le poste de chef du département de toutes les fictions à la BBC. 

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Quels types de projets vous attirent maintenant ? Quels types d’histoire aimez-vous raconter ?
Je viens d’une famille qui avait un esprit très politique. Étant jeune, je croyais ferment que je pourrais changer le monde. Mes projets sont centrés sur les problèmes sociaux. Une des premières séries que j’ai produites traitait de la pauvreté et de la privation au 19è siècle. Après cela, j’ai produit une série de la vie quotidienne à propos des erreurs judiciaires. La plupart de mes productions, quel qu’en soit le genre, sont basées sur des faits. Je m’intéresse aux histoires qui parlent des problèmes sociaux, des problèmes qui sont pertinents à la façon dont nous vivons et à l’endroit où nous vivons. 

Dans quelle mesure êtes-vous personnellement impliquée dans l’écriture du scénario et son développement ?
Il y a deux possibilités de réponses à cette question. Si je crée l’idée, j’embauche un scénariste et travaille avec lui et lui donne mes notes. Parfois c’est le scénariste qui me donne une idée. Dans ce cas, le scénariste a une certaine liberté et en tant que productrice que lui fournit mes notes. La seconde possibilité est l’improvisation. Les réalisateurs de documentaires développeront un cadre de travail et seront impliqués dans le casting et la recherche d’acteurs à l’esprit vif. Je suis toujours très impliquée pendant le tournage.

Pensez-vous que la montée des services de streaming tels que Netflix, Hulu et Amazon aura un impact sur le futur de la télévision ?
Je pense qu’ils ont déjà un impact. Ces services ont fourni des changements positifs. Il y a plus de choix et un plus large contenu. Les services de streaming ont créé un besoin pour plus de programmation. Je trouve qu’ils ont développé une spectre plus large et plus d’opportunités, permettant des projets plus risqués. 

Sur le long terme, pensez-vous que la qualité des séries restera au rendez-vous avec tant de séries produites ?
Je pense qu’il y aura des séries de piètre qualité et des séries de très haute qualité. Un budget faible ne signifie pas toujours que la qualité est mauvaise. L’importance d’un bon scénario devient plus apparente. Il y a un fort marché pour les bons programmes et les bonnes séries. Tant qu’il y a cette large gamme, il y a de la diversité. Tant qu’il y a les financements, vous pouvez créer la diversité. C’est quand il n’y a plus d’argent que ce spectre se réduit et que la diversité est réduite. 

Sur quels projets travaillez-vous en ce moment ?
Je travaille toujours avec la BBC et également avec ma compagnie de production indépendante. J’ai plusieurs projets planifiés. Une des productions en développement est à propos d’un meurtre dans la petite ville de Mayfield, dans le Kentucky. J’ai aussi deux séries télévisées en cours. A ce stade de ma carrière, je peux me permettre de choisir avec soin les projets et me concentrer sur ce qui me plait.

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(Traduit de l'anglais)

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