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Julie Lopez Curval • Réalisateur

Amour et rêves Bord de mer

par 

- Rencontre avec la réalisatrice française d’ à peine 29 ans qui a remporté la Caméra d'Or 2002 à Cannes avec son premier long-métrage et travaille déjà sur son prochain film

La Caméra d'Or remportée l’an passé au Festival de Cannes ne l’a pas beaucoup aidée. Julie Lopez Curval, la réalisatrice du film français Bord de Mer, qui sort aujourd’hui en Italie, a à son actif une carrière de scénariste qui a démontré la grande précision avec laquelle elle décrit les nombreux personnages qui composent le “mouvement de la vie”.
Distribué par la société TeodoraFilm de Vieri Razzini, Bord de Mer appartient déjà au passé de la jeune cinéaste. Son avenir, c’est un projet à la production encore incertaine, dont elle préfère encore ne pas parler, une comédie romantique qui réunira probablement le même casting que son premier long-métrage à succès.

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Comment est née l’idée de mettre en scène votre film dans un village de bord de mer?
“Tout est parti d’une histoire qui faisait interagir trois famille dans un seul lieu et les voyait changer intérieurement dans un cadre hors du monde. Quand j’ai visité le village du film, Cayeux Sur Mer in Picardie, cela m’a semblé le lieu idéal, rude et doux à la fois.
J’avais écrit beaucoup de dialogues, puis j’ai fait une sélection influencée par l’ambiance lunaire, quasiment un temps suspendu qui suggère de nombreuses interrogations existentielles.”

Pourquoi avez-vous choisi pour un paysage aussi aride et dépouillé une photo au contraire très lumineuse?
“ Je voulais un rendu très simple. La mer devait jouer un rôle particulier, bloquer les personnages et les pousser à partir, aussi j’ai pensé à une photographie proche de la peinture. La précision avec laquelle la caméra voit passer le temps transforme le regard sur une réalité limitée en une réflexion générale sur la société.”

Comment en êtes-vous arrivé à l’utilisation d’une usine de gravier comme comme symbole des thèmes du film?
“ L’usine est un lieu où tout se répète. L’idée d’un monde en train de disparaître me plaisait et de ce point de vue, j’ai été frappée, par exemple, par Ressources humaines de Cantet. C’est un cycle éternel: on ramasse des pierres, on les trie et on se débarrasse de celles dont on ne veut pas en les jetant dans la mer. Et peut-être, un jour, seront-elles à nouveau ramassées…”

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