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Claire Simon

‘Mon amie Mimi’

par 

- Présenté le documentaire de la française Claire Simon: «Mimi me racontait sa vie, je l’ai traduite en images»

Ouverture du Festival de Berlin et inauguration du Forum New Cinema, depuis trente ans la section parallèle et vitrine importante de nouveaux talents.

En ouverture de l’édition de cette année le film de la cinéaste française Claire Simon, Mimi [+lire aussi :
interview : Claire Simon
fiche film
]
, réalisatrice de plusieurs courts-métrages et déjà connue pour Sinon oui et Ça c’est vraiment toi. Mimi est un documentaire sur la vie d’une femme quelconque, Mimi Chiola, avec de nombreux souvenirs et une vie normale, propriétaire d’un restaurant à Nice, avec une maison en campagne où elle s’occupe de son beau jardin. Une personne qui ressemble à beaucoup d’autres et possède un univers de contes et d’émotions.

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Comment s’est déroulée la rencontre avec la protagoniste, Mimi Chiola?
«Mimi est une femme que je connais depuis longtemps et pendant qu’elle me racontait les histoires de son enfance elle me donnait l’impression d’avoir déjà un film en tête. Ceci m’a donné envie de commencer ce travail en racontant seulement ce qu’elle pensait. Ç’était très important pour moi de décider de ne pas réaliser un film de fiction parce que j’aime construire une image qui puisse être une façon contemporaine de faire de la fiction».

Qu’entendez-vous pour une nouvelle façon de faire de la fiction?
«L’un des nombreux exemples que l’on peut donner pour éclaircir ce que je veux dire, c’est le vêtement qu’elle porte: toujours le même tee-shirt. Le documentaire est objectivement toujours construit, pour rappeler cela je lui ai fait porter un ‘costume’. Ce qui m’a permis de mettre en scène une autre temporalité du récit. Je ne voulais pas que l’on puisse voire le temps qui passait, je ne voulais pas feindre un faux réalisme, je voulais montrer qu’une personne qui récitait le récit de sa vie».

Aviez-vous un scénario de départ?
«Tout le film a été improvisé. Nous allions dans un lieu, nous commencions à filmer et nous attendions que l’interprète principale me raconte un souvenir. Le récit commence avec la mort du père, son enfance, mais je voulais que chaque lieu contienne différentes périodes de sa vie, que chaque scène incluse différents souvenirs. C’est le troisième film que j’ai tourné à Nice, et j’ai bougé comme si je devais trouver les lieux de tournage d’un nouveau film. Les lieux sont ceux où j’aurais aimé tourner. Certains endroits sont ceux de l’enfance de Mimi, d’autres elle ne les connaissait même pas. J’ai bien aimé tourner en extérieur, avec les sons de la ville qui rentraient avec violence. Je voulais que la relation entre le récit et le réel soit claire, entre la mémoire et les lieux où nous nous trouvions».

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