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Asle Vatn

Producer on the Move 2010 – Norvège

par 

Asle Vatn a plus de quinze ans d'expérience dans la production. Il a travaillé pour des institutions publiques (il a notamment été commissionnaire pour l'Institut de cinéma norvégien) ainsi que pour des entreprises privées (Merkur Filmproduksjon) avant de monter, en 2002, sa propre maison de production, Friland Film, avec son associé Christian Fredrik Martin. Leur société a déjà à son actif des titres comme Kissed by Winter [+lire aussi :
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et Upperdog [+lire aussi :
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de Sara Johnsen.

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Cineuropa : Comment vous êtes-vous lancé dans la production exactement ?
Asle Vatn : Cela a commencé en 1993, quand IBM est venu en Norvège pour réaliser une pub pour les Jeux Olympiques d'hiver. J'ai eu de la chance, j'ai gagné une fortune pendant les trois semaines qu'a duré le tournage. Je me suis retrouvé par la suite de nouveau à balayer des studios et à faire l'assistant, et puis on m'a embauché comme assistant de production en 1995. J'ai fait ce travail pendant quelques années puis de nouveau, j'ai eu de la chance : on m'a offert une place au département production de l'Institut de cinéma norvégien.

Qu'aimez-vous dans votre métier ? Que détestez-vous ?
J'aime me fixer des objectifs et les atteindre. Je déteste quand j'ai l'impression de me faire exploiter.

Votre travail de producteur a été célébré par Variety (vous avez fait partie des "Dix producteurs à suivre" en 2006) et vous voilà Producer on the Move, comme votre partenaire Christian Fredrik Martin en 2006. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Cela signifie que notre travail est apprécié et cela met en confiance. Ces reconnaissances de la part de l'industrie font de nous des partenaires intéressants tant en Norvège qu'au niveau international.

Est-il plus facile de trouver des financements pour vos projets après huit ans à la tête de Friland Film et plusieurs beaux succès à votre actif ?
Quand nous avons fondé Friland, il y avait moins de compétition qu'aujourd'hui. Avoir accès aux soutiens publics est de fait plus difficile qu'avant, mais bien sûr, le fait que notre société fasse partie des plus importantes de Norvège facilite un peu les choses à de nombreux niveaux.

Quels sont vos partenaires réguliers en Scandinavie et en Europe ?
Nous avons des liens étroits avec le distributeur local Sandrew Metronome. Les gens de Sandrew ont toujours soutenu nos projets et croient en ce que nous faisons. Nous travaillons en outre avec la société danoise Nimbus Film sur deux projets, mais n'avons au-delà de ça pas de liens fermes avec des partenaires en particulier dans le domaine des coproductions. Il nous faut aller où sont les financements, ce qui signifie qu'il faut trouver des partenaires qui conviennent aux projets au cas par cas.

Vous travaillez en ce moment sur un gros projet, Headhunters, coproduit par Yellow Bird. Est-ce pour Friland un pas en vant vers un cinéma plus commercial ?
Nous avons toujours essayé de trouver des projets qui s'adressent à un public vaste, mais n'avons jamais pour autant fait de compromis sur la qualité. Headhunters est certainement un projet commercial, mais ce qui m'intéresse, c'est de faire un thriller d'action de haute qualité. Pour faire le film que nous voulons, nous avons besoin de financements au niveau international. Travailler avec Yellow Bird (qui a produit la trilogie Millénium) signifie travailler avec un partenaire très compétent. L'échelle du film est un pas en avant mais sur le plan financier, notre autre production du moment, Theory and Practice de Jens Lien (en cours de tournage), est beaucoup plus compliquée.

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