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Green Film Shooting: Sustainability Reloaded

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- Comme certains réalisateurs et producteurs l’ont démontré lors du Green Production Panel à la Berlinale, la production durable est une solution rentable

Green Film Shooting: Sustainability Reloaded

Durant la Berlinale, le Green Production Panel a ouvert sa troisième édition, "Sustainability Reloaded", hébergé par le Green Film Shooting en partenariat avec Filmförderung Hamburg Schleswig-Holstein et le MFG Baden-Württemberg. De nombreux producteurs et réalisateurs s’y sont rendus afin de démontrer que la production “verte” n’est pas forcément plus chère et peut même faire économiser de l’argent.

“Lorsque nous avons tourné Queen of Katwe en Ouganda et à Johannesburg, nous avons économisé 37 000 bouteilles d’eau, soit 17 000 dollars", a déclaré Lydia Dean Pilcher, membre de PGA Green et productrice de Queen of Katwe de Mira Nair. "En tant que producteurs américains, on entend toujours dire que ça coûte trop cher de se mettre au vert parce qu’il faut acheter des objets jetables et embaucher une personne responsable de l’écologie." Mais d’après l’analyse coûts-avantages (http://www.greenproductionguide.com/) effectuée par Emilie O‘Brien, responsable de l’écologie, se mettre au vert peut en réalité être rentable. "Si l’on pense que ce n’est pas la solution, c’est en tout cas rentable de le faire", a ajouté Lydia Dan Pilcher.

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Au cours de l’été 2016, le réalisateur italien Renzo Carbonera a tourné son premier long métrage, Resina, de manière écologique dans la province de Trente. Ce réalisateur avait décidé de passer au vert déjà avant que la Commission du film du Trentin lance le système T-Green Film Rating dans le but de soutenir financièrement les productions durables. "Cette expérience nous a permis d’économiser de l’argent et de créer des liens avec les habitants du petit village. Ils étaient tous contents de travailler avec nous et de se plier à notre protocole écologique", confie Renzo Carbonera.

Le réalisateur/producteur allemand Carl A. Fechner (Power to Change), qui a produit tous ses films de manière durable depuis une vingtaine d’années, considère quant à lui qu’il s’agit plus d’une question de conviction que d’argent. "Il n’est pas nécessaire de recevoir des financements supplémentaires pour se mettre au vert puisque la production durable ne coûte pas plus d’argent" souligne-t-il. Ce à quoi il ajoute : "Il vous suffit de décider si vous voulez passer au vert ou non. C’est aussi simple que ça."

“Chaque seconde, chaque jour, nous avons la possibilité de prendre une décision. Si nous utilisions des bouteilles en plastique, on peut aujourd’hui les remplacer par des tasses faites en bambous, ou autre matière écologique", a déclaré le réalisateur britannique Maxim Jado (Theft Unexpected), qui prépare actuellement le premier film durable en réalité virtuelle. "Chaque jour, nous sommes libres de décider de ne pas détruire l’environnement. Développer une relation avec l’environnement nous permet de prendre conscience. Et la prise de conscience nous permet de changer !" a-t-il ajouté.

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