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Tendances actuelles des co-productions de films internationales

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- On assiste à un changement dans les modes de financements des films. On peut expliquer cela par l’effacement des frontières et le nombre croissant d’accords culturels transnationaux

Tendances actuelles des co-productions de films internationales

Depuis le début des années 90, la mise en place de co-productions internationales n’a pas cessé d’augmenter dans le but de créer des programmes pour le marché mondial. Ces projets reflètent l’intégration des activités culturelles et économiques à échelle internationale et met à disposition des pays participants des ressouces financières, creatives et techniques. Régit par des traités officiels, ils autorisent les collaborations entre 2 producteurs minimum de différents pays et permettent d’accéder aux mécanismes de donnations du public qui va augmenter le budget de production.

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Le Canada, par exemple, est l’un des pays qui offrent le plus l’opportunités, avec plus de 55 accords de co-productions à travers le monde, suivi de la France avec plus de 30 traités. Les USA n’ont pas d’accords officiels de co-production, mais les producteurs et les studios collaborent avec d’autres pays sur des films et des programmes TV sous la couverture de joint-ventures, des accords non officiels.

Pour répondre aux critères d’un accord de co-production, les co-producteurs doivent, dans la plupart des cas, engager une participation financière au projet d’au moins 30%. De plus, en ce qui concerne les quotas, les traités de co-productions sont considérés comme des biens domestiques permettants donc aux projets d’accéder aux marchés locaux et aux financements publics. Les co-productions entraînent des engagements financiers et creatifs ainsi que le fonctionnement de groupement d’expertises techniques pour les accords de co-production officielles. Bien que l’objectif premier est la production de programmes culturels pertinents pour tous les pays engagés (autorisant les producteurs à avoir accès à différents mécanismes comme la fiscalité incitative, les subventions et les investisements), ce n’est pas tout à fait ce qui à été réalisé. Les co-productions actuelles reflètent le processus de mondialisation, avec un intérêt commercial qui cible un public de consommateurs internationals plutôt que de citoyens, conduisant à l’hybridation des cultures et de leurs diversifications.

Après la crise financière mondiale de 2008, la tendance à la croissance des co-productions a ralentit à cause de la reduction des budgets nationaux pour la culture et des changements politiques dans les traités nationaux qui ont mit en place des reductions dans les budgets pour les arts. Cependant, les co-producteurs européens se rejouissent une fois de plus, grâce aux nouvelles réglementations que la Commission européenne a publié le 14 novembre 2013 et qui prévoies plus de subventions nationales pour les co-productions européennes, les projets multimédias et la distribution de films à travers l’Europe.

La nouvelle Communication du Cinema qui remplace les règles établies en 2001, permettra aux producteurs de co-productions de plusieurs pays d’exploiter les subventions étrangères pour jusqu’à 60% du budget du film, pourcentage qui était de 50% avant la réforme. Le soutien étatique pour la distribution des films a également reçu l’approbation de la Commission donc les co-productions peuvent recevoir jusqu’à 60% de leurs coûts de distribution européen.

Une autre concession des co-producteurs et des réalités des productions transfrontalières, la Commission a clarifié les règles concernant le soutient des postproductions, constatant que, en principe, l’aide de l’Etat “ne doit pas être reservé à des parties spécifiques de la chaîne de production”, mais que les producteurs devraient être libres de choisir comment et où ils veulent dépenser les subventions de l’Etat. Conséquence: aucun pays européen ne peut forcer un producteur à faire sa postproduction sur son territoire pour recevoir l’aide. 

Au total, les gouvernements européens dépensent environ 2.1 milliards d’euros réunissant toutes les formes de soutients financiers directs pour les productions européennes et 1 miiliard d’euros en plus pour la fiscalité incitative en 2013.

Des facteurs supplémentaires contribuent à une récente croissance dans les co-productions mondiales. Elle prend en compte une augmentation quantitative, la prise d’importance et de visibilité des festivals et des marchés de l’art du spectacle internationaux, le nombre croissant d’adhésions de réseau culturel européen et mondial se focalisant sur les échanges et collaborations internationales, et la plus grande connaissance des citoyens du monde entier qui peuvent partager leurs intérêts communs. 

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